La vengeance

Délinquance, quand tu nous tiens !
La vengeance est un plaisir en souffrance.
Faire son mea-culpa, avouer sa faute, reconnaître son erreur n’est constructif qu’a condition d’avoir analysé ce qui à provoqué notre réaction. Et dans un deuxième temps, avouer tout sans rien épargner… Pour enfin arriver à faire amende honorable. C’est réfléchir à l’avenir, faire un pas vers un avenir meilleur. Certes, sur le plan moral cela laisse des cicatrices, le contrôle de soi pour l’abstinence.
Indemniser une partie-civile c’est bien, cela répare en partie le mal qui a été fait. Partager son analyse, ses réflexions sont preuves de la bonne foi dans le but de conscientiser les autres aux dangers. Mais tout ceci n’est valable que si nous le voulons vraiment. Reconnaitre ses erreurs est un acte d’humilité, qui doit être humble et lucide.
Cacher une part de la vérité, laisse le mal en souffrance, compromet le contrôle de soi pour une abstinence totale… Plaisir de vengeance reste en souffrance inscrit dans la mémoire comme inassouvie.
Proposez aux jeunes, dans les prisons, d’écrire leur histoire pour leur donner la possibilité de prendre conscience de ce mal en souffrance qui se cache au plus profond de leur mémoire.